La sécheresse oculaire appelée également xérophtalmie est souvent bénigne puisqu’elle est liée à l’âge et à la prise de certains médicaments. Dans certains cas, elle peut devenir dangereuse. Une sécheresse ophtalmique permanente peut entraîner une inflammation de la cornée.
Causes et diagnostics de la sécheresse des yeux
Lorsque la qualité ou la quantité des larmes diminue, vous souffrez de sécheresse oculaire. Les larmes sont faites d’eau et de corps gras et ont comme fonction de nourrir la cornée et la protéger des agressions extérieures. Sans quantité suffisante de larmes, vos yeux sont vulnérables aux poussières et bactéries. Tout commence par un inconfort visuel. Vos paupières semblent collées au réveil, vous sentez des picotements ou des irritations dans vos yeux. Si la situation s’aggrave, la cornée peut s’infecter et la vue s’altérer. Pour évaluer l’état de la sécheresse, l’ophtalmologiste vous fait effectuer quelques tests et examens. Parmi eux, il y a la mesure de production lacrymale. Les causes de la sécheresse ophtalmique sont nombreuses. L’âge en est la première puisque la production lacrymale diminue naturellement vers 60 ans. Ensuite, il y a l’environnement. Les yeux sont agressés par l’air sec ou froid, l’air conditionné et surtout la pollution. Certains médicaments comme les antidépresseurs et les somnifères réduisent également la production lacrymale.
Comment atténuer la sécheresse des yeux ?
Il y a des précautions à prendre pour atténuer la sécheresse des yeux. La première chose à faire est d’éviter les situations ou les choses qui causent le phénomène. Restez loin des fumées de tabac, de l’air conditionné, du vent. En présence de vent ou devant les écrans, il vaut mieux protéger les yeux avec des lunettes. Humidifiez également l’air dans votre chambre ou votre bureau. Vous pouvez également utiliser des larmes artificielles ou des gels lacrymaux pour humidifier les yeux. Des traitements médicaux s’imposent si la situation ne s’améliore pas. Si la sécheresse est due à une maladie auto-immune, il faut un traitement de fond. Le médecin peut prescrire alors une molécule immuno-modulactrice ou un collyre à la cyclosporine.
