Egalement connue sous l’appellation de chorée de Huntington, la maladie de Huntington est une forme de maladie à la fois héréditaire et orpheline. C’est une anomalie qui entraîne d’importantes altérations des capacités physiques et intellectuelles. Les cellules nerveuses (neurones) sont ses principales victimes.

À quoi est due la maladie ?

Puisqu’il s’agit d’une maladie héréditaire, elle se transmet alors de génération en génération. Lorsqu’un des parents est atteint, les enfants ont un risque sur deux de recevoir en héritage le mauvais gène. Elle fait partie des maladies génétiques dites autosomale dominantes. Par conséquent, elle ne saute aucune génération. La présence d’un seul allèle morbide peut alors entraîner la transmission du phénotype. En général, la maladie n’apparaît que lorsque la victime atteint l’âge adulte. La plupart du temps, elle se développe sur les personnes adultes qui sont âgées entre 40 et 50 ans en moyenne. La forme précoce est assez rare, mais n’est pas impossible. Il se peut alors que les premiers symptômes apparaissent à l’âge de 15 à 25 ans.

Quels sont les symptômes ?

Les changements au niveau du comportement et de la personnalité sont les tout premiers symptômes qui caractérisent la maladie. En d’autres termes, les victimes peuvent être colériques, avoir du mal à se concentrer, perdre à court terme la mémoire, ressentir de l’apathie et avoir des sauts d’humeur. La maladie peut aussi provoquer des mouvements brusques et subits des membres ainsi que du fuselage. De même, des mouvements faciaux peuvent être incontrôlés. La dépression est un autre trait commun de tous les malades qui souffrent de la Maladie de Huntington. Au final, les victimes ne sont plus capables de prendre soin d’elles-mêmes et nécessitent une assistance dans presque toutes ses activités quotidiennes.

Quels sont les traitements ?

Puisqu’il s’agit d’une maladie héréditaire, il est quasiment impossible de trouver une solution qui permet de prévenir la survenue de la maladie. De même, les traitements ne permettent pas de guérir complètement les victimes. Ils permettent surtout d’atténuer les symptômes. Il s’agit notamment de tranquillisants qui permettent de réduire, voire même empêcher, les mouvements anormaux des muscles.