Le stress est une réponse naturelle de l’organisme dans une situation de danger. Dans certains cas, le stress est utile, car il peut être source de motivation. Malheureusement, le stress peut aussi être source de nuisance. C’est le cas du stress chronique et du stress post-traumatique.
Le stress chronique et ses symptômes
Comme son nom l’indique, le stress chronique est un type de stress dont l’effet se faire ressentir sur un temps prolongé. Sur le plan hormonal, le stress chronique est caractérisé par la production d’adrénaline, de noradrénaline et de cortisol dans le sang. La libération prolongée de ces hormones agit sur l’organisme au niveau cardio-vasculaire, au niveau métabolique et même sur le plan comportemental. La décharge d’adrénaline est une réaction normale pour faire face à une situation urgente, dans l’instant. Mais elle peut avoir des conséquences nocives si cela se produit de manière continue. Ce sont ces effets nocifs qui permettent d’identifier le stress chronique.
Sur le plan émotionnel, le stress chronique peut se manifester par de l’irritabilité, une difficulté de concentration, des insomnies, de l’anxiété et de l’angoisse. Sur le plan physique, les maux de tête, la fatigue et les vertiges sont des signes à ne pas écarter. Le stress chronique ne se sépare que rarement de l’ulcère d’estomac et de troubles gastro-intestinaux.
Le stress post-traumatique et ses symptômes
Selon http://stress-post-traumatique.info, l’état de stress post-traumatique survient à la suite d’un événement marquant comme la perte d’un être cher, un accident, une fausse couche, une agression, etc. Une phase de latence, plus ou moins longue, est observée juste après le traumatisme jusqu’à l’apparition des premiers signes. Une fois cette phase de latence dépassée, la personne commence par revivre le traumatisme en faisant des cauchemars à répétition ou sous forme de flash-back. Cela s’accompagne de sommeil entrecoupé, d’anxiété ou d’un état d’insécurité. Cette reviviscence n’est pas sans conséquence sur la vie sociale et professionnelle de la personne atteinte. Cette dernière a tendance à éviter son entourage ou les situations qui risquent de lui rappeler l’événement traumatisant.
En l’absence de prise en charge, le syndrome de stress post-traumatique entraine des complications tant sur le plan émotionnel que sur le plan physique et mental. Ces complications tendent vers la dépression, l’addiction (alcool, drogue, etc.) et même à des idées suicidaires.
Comment gérer le mauvais stress ?
Selon son degré de gravité, il est possible de gérer le stress par soi-même. Différentes méthodes de gestion de stress ont été mises sur pied par des spécialistes dans ce but. Vous pouvez gérer votre stress par le biais de la sophrologie, l’aromathérapie et des exercices de respiration. Il existe plusieurs techniques de respiration destinées à la gestion de stress. L’avantage est de pouvoir les pratiquer seul et n’importe où. Donc, lorsqu’on sent que le stress est en train de se manifester, il suffit de quelques minutes d’exercices de respiration.
Par contre, pour des problèmes de stress plus graves, comme le stress post-traumatique, le recours aux traitements médicamenteux est souvent inévitable. Dans ce cas, vous devez passer par votre médecin traitant. Vous devez même consulter un psychologue pour vous aider à y faire face.